Le VRI, c'est 150 chercheurs impliqués dans plus de 40 projets de cherche internationaux.
Il a obtenu son doctorat à l’Institut Pasteur où il a caractérisé des antigènes déclenchant des réponses T antivirales et antitumorales chez l’homme. Il a démontré que la mauvaise traduction du génome du VIH génère naturellement une source abondante et cryptique d’antigènes reconnus par les cellules T CD8.
En tant que post-doctorant à l’Université de Berkeley (USA) et au centre d’immunologie CIMI-Paris, il a étudié les facteurs immunologiques affectant le traitement des antigènes et leur présentation chez les antigènes viraux.
Ses découvertes ont souligné le rôle majeur des antigènes cryptiques dans la pression de sélection immunitaire exercée sur le virus chez les patients. Son travail a également apporté de nouvelles perspectives sur les interactions entre les cellules dendritiques (DC) et le VIH, avec des implications dans l’optimisation de l’immunothérapie à base de DC. En 2014, il a travaillé au Baylor Institute for Immunology Research (BIIR, USA), un participant clé du VRI, où il a acquis une solide expertise scientifique sur les vaccins ciblant les DC.
Il a apporté cette technologie au VRI. Son groupe étudie la puissance des vaccins ciblant les DC pour induire des réponses T ou B dans le cadre des approches thérapeutiques du VIH. Il est également le responsable d’un programme ANR axé sur le développement de nouveaux vaccins à base de DC contre Ebola.